Perag taùein bepred, pen dé er wirioné ?

26 novembre 2006

La personne humaine au coeur du politique

Voilà Jean-Louis Borloo qui, à la suite de Christine Boutin ou de MAM, veut "organiser le pôle social de la majorité". Il reconnaît lui aussi que ces "valeurs doivent être plus au coeur du projet qu'elles ne le sont actuellement" (JDD du 26 novembre) Un peu plus au coeur, beaucoup plus au coeur ?
C'est bien ce que dit l'UDF depuis le début : les préoccupations sociales sont les grandes absentes de l'UMP chiraquienne ou sarkozyste. Elles y seront toujours périphériques, jamais "au coeur".
Certains semblent enfin s'en rendre compte à l'UMP, ou feindre de vouloir prendre en compte cet aspect social, à seules fins électorales ? Les deux journalistes du JDD analysent ces revendications comme des moyens de "faire monter les enchères en lorgnant sur Matignon". Laissons-leur la responsabilité de leurs propos...
Devant les inquiétudes des laissés pour compte, Jean-Louis Borloo craint qu'on puisse "laisser aux seuls extrêmes le soin d'y répondre."
Au plus loin des extrêmes, il y a le centre, clairement, sans ambiguité.
Au centre, la personne humaine est au coeur du projet.
A l'UDF, il ne s'agit pas d'une posture électorale de dernière minute : l'attention à la personne humaine est ce qui fonde le parti et le discours constant, cohérent de l'UDF.
L'attention à la personne humaine doit passer avant tout, avant tout système économique ou politique, avant le marché et avant l'idéologie.
Rien ne doit se décider qu'au service de la personne humaine.
Et c'est au service de cette conviction que s'est engagé François Bayrou.

23 novembre 2006

Renouveler la vie politique

Une façon efficace de réellement renouveler la vie politique française est d'interdire effectivement le cumul des mandats et de limiter leur renouvellement à un maximum de deux fois. C'est un bon moyen d'en finir avec ces professionnels de la politique qui cherchent d'abord un emploi et investissent les postes pour des décennies. Ils anéantissent le débat et confisquent la démocratie à leur seul profit.
Et comme ils veulent être réélus et donc ne pas déplaire, ils s'empressent de ne rien faire et bloquent toutes les réformes dont le pays aurait besoin. Un élu est désigné sur un programme et il doit s'engager à le mettre en oeuvre, il n'est pas là pour se faire réélire mais pour mettre en application ce qu'il a proposé sur une période déterminée. Ceux qui se sentent vraiment utiles à la société trouveront d'autres lieux pour la servir. La politique ne doit pas être une profession !
C'est aussi le meilleur moyen pour que la société civile soit représentée par ses membres et non par des "énarques" ou autres fonctionnaires déconnectés des problèmes de la vie quotidienne.
Voilà une des réformes politiques les plus urgentes à proposer.

17 novembre 2006

Rassembler les humanistes et les socio-démocrates autour de l'UDF

Ségolène Royal vient d'être investie par le parti socialiste pour le représenter à l'élection présidentielle.
Ségo-Sarko, la droite affichée contre la droite dissimulée, l'ambiton personnelle contre l'ambition personnelle, l'appareil idéologique contre l'appareil idéologique, le désir du pouvoir contre la volonté du pouvoir, l'art de l'apparence et des médias contre l'art de l'apparence et des médias, les militaires dans les banlieues contre les militaires dans les banlieues, mais les domestiques à Neuilly contre les domestiques à Neuilly...
De l'air, de l'air...
Ceux qui cherchent des convictions humanistes à droite, comme, à gauche, les socio-démocrates qui ont compris qu'on vit dans une économie de marché, finiront par se retrouver autour de l'UDF...

15 novembre 2006

Ségolène : la liberté de mentir

La polémique suscitée par la vidéo diffusant des propos de Ségolène Royal illustre bien le décalage caractéristique du PS, mais aussi de plus en plus de médias, entre le fond et la forme.
On ne s'offusque pas des propos que Ségolène Royal a tenus mais du fait qu'ils aient été diffusés.
Au PS il semble légitime de cacher ses intentions pour être élu, il y a le programme officiel (la vérité du Parti !) et les intentions cachées des uns et des autres.
Et on revendique cette liberté de mentir. On se scandalise non de la dissimulation mais du fait que des propos avérés soient rapportés...
Voilà qui en dit long sur leur sens de la démocratie et qui explique la défiance des Français à l'égard de tous ces professionnels de la politique !

C'est le besoin d'honnêteté qui fera gagner l'UDF

02 novembre 2006

Pourquoi un député UDF pour la circonscription Auray Port-Louis ?

Battre le PS au deuxième tour, c'est possible
et battre l'UMP au premier tour, c'est utile.

La place du centre en Bretagne

En Bretagne, le centre a longtemps représenté utilement les habitants. Dans l'après-guerre, nous n'avons pas oublié l'action pour un développement équilibré de René Pleven, fondateur du Célib, puis premier président de la Région Bretagne. Depuis, il y a eu Pierre Méhaignerie, député, président du département de l'Ille-et-Vilaine, ministre de l'agriculture, puis de l'aménagement du territoire. Il y a eu Jean-Yves Cozan pour la défense de l'identité bretonne. Il y a eu le Célib, la JAC, le CDS, l'UDF.

Pourtant, depuis cinq années, des circonstances politiciennes ont conduit à remettre l'essentiel du pouvoir de décision politique entre les mains des seuls partis UMP et PS. Je crois que c'est à tort.

Comment l'UDF a disparu...

De 1997 à 2002, la Bretagne compte encore 7 députés UDF sur 36 (3 en Ille-et-Vilaine, 2 en Loire-Atlantique, 2 en Morbihan).

En avril 2002 a lieu la création de l'UMP, avant le deuxième tour de l'élection présidentielle opposant Jacques Chirac à Jean-Marie Le Pen. En juin 2002, les 7 députés bretons sont réélus sous l'étiquette UMP. Il ne reste plus un seul député UDF en Bretagne.

Comment l'UDF s'est relevée

Cette concentration des pouvoirs dans les mains d'un seul parti n'a pas été favorable à la droite. Il persiste en effet au centre une exigence de valeurs, de justice sociale et d'équilibre qui lui permet de se développer.

En Bretagne

Alors que l'Etat UMP s'est installé, avec une majorité absolue à l'Assemblée nationale, ce parti perd dès mars 2004 les départements d'Ille-et-Vilaine et de Loire-Atlantique, ainsi que les régions Bretagne (8 élus UDF) et Pays-de-la-Loire au profit de la gauche. Le Morbihan quant à lui élit le président centriste Joseph Kerguéris.

Peut-être par réaction au gouvernement, peut-être par un recentrage des Bretons, l'UMP n'a plus depuis cette date de réalité locale en Bretagne. Aujourd'hui, sur les 14 budgets les plus importants des collectivités territoriales en Bretagne, 13 sont présentés par un exécutif PS.

En Europe

En juin 2004, François Bayrou, président de l'UDF, maintient son exigence d'indépendance, de fonctionnement démocratique, et de défense des valeurs européennes de la démocratie chrétienne. Aux élections européennes en France, alors que l'UMP emporte 17 sièges, l'UDF envoie 11 députés à Strasbourg. Et si à l'Assemblée nationale, le groupe UMP compte encore 12 fois plus de députés que l'UDF (362 contre 29), le rapport n'est plus que de trois pour deux au parlement européen.

Et bientôt en France

L'UDF, autour de François Bayrou, finalise son projet pour 2007 (www.udf.org). François Bayrou sera le candidat de l'UDF à l'élection présidentielle en avril et mai. Puis en juin, l'UDF présentera des candidats dans chacune des circonscriptions législatives. Il nous importe de redonner en 2007 au centre la place qui lui a été confisquée en 2002. A l'UDF, nous voulons redonner une place au débat, aux priorités sociales comme aux responsabilités individuelles.

A l'heure de votre choix pour l'élection législative, je vous demande d'examiner les professions de foi des candidats à l'éclairage de leur programme, et des méthodes du parti politique qu'ils représentent.

01 novembre 2006

Pour un humanisme politique

J'ouvre ce blog
avec l'espoir de voir l'UDF redonner place à l'humanisme dans la politique française.
Parce que je suis persuadée que la politique n'a de sens qu'au service de la personne humaine
et que son premier rôle est d'assurer les conditions de la justice entre les hommes
et d'abord la protection des plus faibles.
Pour garder ce cap, je fais confiance à l'UDF et à François Bayrou,
parce que je crois que la démocratie est fragile,
et qu'il faut un parti et un homme capables de dire non aux appareils, aux idéologies, aux lobbies divers, aux puissances de l'argent et des médias, aux compromissions de tous ordres.
Pour garder ce cap, je pense que l'UDF et François Bayrou sont capables de créer les conditions d'un renouveau politique en France
parce que ce qu'ils réclament et ce qu'ils veulent instaurer, c'est justement plus de démocratie, plus de pluralisme, plus de débat, plus de participation de chacun.

Ce blog est celui de l'UDF dans la 2ème circonscription du Morbihan,
il participe à la démarche de L'UDF : libérer le débat politique, permettre à tous de s'exprimer
et avoir l'espoir d'être représenté bientôt,
pour pouvoir affirmer la personne humaine au coeur du politique.

Christine Bellégo