Perag taùein bepred, pen dé er wirioné ?

06 février 2007

Le parti fédéraliste rejoint François Bayrou

Christian Chavrier, président du Parti fédéraliste, a annoncé lundi son retrait de la course à l'élection présidentielle. "Ce ralliement de conviction, d'adhésion et de responsabilité fait suite à plusieurs semaines de discussions", indique M. Chavrier dans un communiqué. Selon lui, "François Bayrou est le candidat le mieux placé pour promouvoir les valeurs du fédéralisme européen et prôner une régionalisation cohérente et pertinente pour la France, deux axes prioritaires du Parti fédéraliste". "Le vote centriste est un vote constructif et rassembleur, qui ancrera résolument la France en Europe...

Christian Chavrier se présente comme au sevice d'un engagement humaniste et il définit son credo ainsi : dignité humaine ; respect des identités et du "vivre ensemble" ; droits de l'homme, et surtout devoirs de l'homme envers ses semblables, les générations futures ainsi que notre belle planète.
Il est séduit par de nombreux autres engagements, comme l'exercice de la citoyenneté, la construction européenne, la solidarité, la maîtrise de la mondialisation ou encore le décollage du continent africain.

"Il faut écouter, convaincre, souvent s'opposer mais toujours proposer."
Cet engagement au service de l'homme, il le concrétise en politique, même s'il revendique "ne pas être coopté, héritier, énarque, sorti de Sciences Po ou du sérail". Il combat avec fermeté les idées extrémistes. Il s'est toujours senti "euro-citoyen du monde", que ce soit en France ou à l'étranger.

Il croit profondément aux principes du fédéralisme, non de manière dogmatique mais de façon pragmatique, comme étant le seul outil efficace au service de nos régions, de la France et de l'Europe.
Comme beaucoup de Français, Christian Chavrier ne se reconnaît pas dans l'offre des principales formations politiques. C'est pourquoi il a choisi de rejoindre le Parti Fédéraliste, créé en 1998 pour répondre aux carences de ces partis dans la prise en compte des préoccupations des citoyens, parce que l'Etat central a fait la preuve de son incapacité à se réformer et à donner la parole à ses territoires, parce que le "modèle français" est loin d'en être un sur le plan institutionnel, parce que l'Etat central ne serait pas ce qu'il est si les partis nationaux, "les grands partis" comme disent les médias, n'oubliaient pas que la France ne se résume pas à Paris mais que sa richesse réside d'abord dans la diversité et le dynamisme de ses Régions.

Christian Chavrier et la nouvelle équipe dirigeante du Parti Fédéraliste souhaitent poursuivre le travail engagé avec d'autres formations politiques (Génération Écologie, Collectif des Démocrates Handicapés, Vaincre le Chômage, etc.)
Le nouveau président du Parti Fédéraliste a rappelé ses objectifs fondamentaux : une France fédérale dans une Europe fédérale ; le renouveau démocratique, respectueux du principe de subsidiarité ; l'équilibre entre l'exigence de justice sociale et le désir de liberté, plaçant enfin l'homme et son environnement au centre des enjeux politiques. Christian Chavrier se définit lui-même comme "centriste indépendant".

Le Parti fédéraliste souhaite répartir harmonieusement les compétences, donc les pouvoirs et responsabilités, entre l'Europe, la France et les Régions en respectant un seul critère : celui du meilleur service aux citoyens.
Le Parti fédéraliste se veut en outre engagé dans la construction européenne.
Il milite pour l'avènement d'une Europe Fédérale proche de ses habitants, construite sur la base de la subsidiarité et libérée des petits arrangements entre Etats qui la paralysent actuellement.

Ceux qui souhaitent une Bretagne forte dans une Europe forte ne peuvent que se reconnaître dans les propositions du parti fédéraliste et se réjouir de son ralliement à François Bayrou

Le représentant du parti fédéraliste en Bretagne est Michel Le Tallec.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Breizh atao !